Un nouvel article pour la commodité de lecture. Vendredi 17 janvier finition des leviers de guidon : les deux freins et le décompresseur. Fanés ils ont été ravivés grâce à du Rustol spécial plastique.
La difficulté c'est le séchage qui est lent, demain on pourra les voir mieux que ça :
Passons maintenant aux parties plastiques.
Il y a ces éléments à nettoyer pour déjà voir l'allure qu'ils ont une fois propres.
Tels quels ils sont vraiment minables.
Le garde-boue avant fut rongé par un chien !
Je ne pourrai pas le réparer, il faudra trouver une bavette. j'en avais une sur le mien à l'époque.
Voici le garde-boue arrière en cours de nettoyage. Il faut frotter comme un sauvage après avoir passé de l'essence. Il reste des traces jaunes qui semble t-il sont incrustées.
Ici ce sont les autres morceaux qui sont propres. Ils ont changé d'allure mais ont encore trop de traces pour rester comme cela. Je leur passerai un apprêt puis ils seront peints.
Enfin le garde-boue arrière terminé. On voit bien les traces !..
Samedi 18 les leviers, les leviers, les leviers !
A la demande générale de mes fidèles lecteurs les voici donc devant vos yeux ébahis par tant de beauté... En outre vous noterez la présentation soignée .
En suivant, beaucoup moins glorieux esthétiquement j'entends, l'ensemble fourche et suspension. Système par roue poussée, simple et efficace sur un cyclo vélo.
Ici l'aspect laisse dubitatif : ya du boulot les copains !
L'allure générale de la fourche n'est pas très engageante, c'est le moins que l'on puisse dire !
Toutefois l'oxydation bien présente est à peu près superficielle.
On verra cela lors de la préparation.
L'ensemble suspension ne tient que par un écrou et un boulon.
Sur la photo de droite on aperçoit un petit caoutchouc amortisseur assez facile à sortir et à remettre d'ailleurs. Tout cela demande grattage et nettoyage.
Après démontage de chaque bloc, il s'avère que tout est en parfait état y compris les éléments en caoutchouc et bakélite. Pour les entretoises en plastique dur (il y en a quatre, visibles sur la photo) c'est appréciable car elles sont introuvables.
Il nous reste à nettoyer. Cette parfaite conservation est à mettre au crédit de la graisse répandue en abondance sur ce cyclo. C'est le côté positif d'un cyclo de la campagne où on est habitué à protéger le matériel à défaut de le nettoyer souvent.
Lundi 20 il fait un froid de bête dans le petit atelier au fond du jardin. C'est tout sauf agréable...
Je n'avance pas beaucoup, d'abord parce que je n'y suis pas longtemps et surtout parce que l'envie manque avec ce froid.
Cet aprèm j'ai donc rangé un peu et travaillé sur la suspension.
Elle est montée, prête à être posée sur la fourche.
Mardi 21 les peintures sont commandées, pour peindre un p50 il faut :
Une primaire d'accroche pour le plastique que l'on peindra avec du blanc/crème RAL 9001. Je prends deux bombes afin de pouvoir mettre suffisamment d'épaisseur sur les garde-boue notamment. Je passe également l'intérieur pour faire plus propre.
Les éléments métalliques seront poncés, dérouillés et traités soit au Rustol soit au Frameto. Ils recevront une couche d'apprêt puis au moins deux couches de peinture. Dans notre cas ce sera un vert pâle RAL 6021. Je n'ai pu trouver la teinte exacte malgré mes recherches et j'espère que ce sera le bon vert. Je prends deux bombes aussi.
Pour le vernis on verra une fois peint.
Nous n'en sommes pas encore là mais toujours au nettoyage. Le moyeu arrière et le système de roue libre. Si on voulait du crade, en voilà.
Comme disent mes amis du Finistère : minap !
Immortalisons la position du cliquet anti retour, au passage on note l'état du flasque :
Maintenant l'état général de la roue. la jante me semble irrécupérable tant elle est oxydée. Heureusement, j'en ai une autre moins abîmée et qui est presque prête.
Ici c'est tout le système démonté. Grattage, dégraissage et nettoyage. Du grand classique quoi !
Dessous c'est prêt pile et face, ce fut long et fastidieux. Etant donné que tout ce qui est rondelles, plaques et autres bricoles ne se voit pas, je me suis contenté d'un simple nettoyage approfondi.
Ces éléments seront graissés au montage et fonctionneront alors sans accroche ni résistance aucunes, ce qui n'était pas le cas tellement il y avait de cambouis.
Enfin le roulement de roue et le joint spi neufs qui seront mis en place demain. Il serait inutile de se priver de neuf pour ces pièces, car elles se trouvent à tout petits prix chez 1,2,3 roulements.
Samedi 25 le soleil aidant, plus d'humidité j'ai pu travailler dehors. Tout d'abord dégraissage soigné des pièces en plastique, tout ça sèche au soleil :
Elles sont ensuite passées avec un "primaire d'accrochage" pour que la peinture beige puisse se fixer sur ce plastique. Pas de photo, c'est transparent !
J'ai reçu les peintures, blanc crème et vert pâle. Il me tarde de le voir celui-là ! La photo reste en grand afin de pouvoir pomper les références si besoin.
Le site c'est "peinture voiture".
Le roulement et le spi du moyeu de roue arrière sont mis en place :
Je m'attaque alors au nettoyage de la roue arrière. C'est une catastrophe, si je peux venir à bout de la crasse déposée, l'oxydation de la jante est telle que je préfère abandonner. Malgré le brossage énergique il reste trop de piqûres sur ce chrome et la roue avant semble pire...
Il me faut donc récupérer la roue du second p50 qui est à moitié prête et plus jolie !
La peinture nécessite une autre couche.
Lundi 27 la pluie est de retour on en profite pour continuer. Je pioche dans les cartons, il ne reste plus grand chose mais il y en a toujours.
Le porte bagages m'attend. il y en a deux, celui-ci est en bel état. Il lui faut une peinture mais la rouille ne l'a pas trop attaqué.
Seule la plaque du bas a dû être décapée. J'ai fait ensuite quelques retouches d'antirouille avant pose de l'apprêt et peinture. Le problème de ces porte-bagages c'est le revêtement plastique qui les recouvre. Le métal ne semble pas traité dessous et l'oxydation s'installe souvent. Le revêtement plastique se soulève alors et éclate. Pour le restaurateur la seule solution consiste à enlever tout le plastique, décaper l'acier apprêter et peindre. Ici je pourrai peindre bien plus simplement.
Ensuite c'est le moyeu avant muni du frein qui est l'objet de toutes les attentions. Nous avons affaire à de la saleté. Les garnitures sont en très bon état.
Après nettoyage soigné...
Le flasque du frein sera repeint en gris.
Enfin, un sujet qui fâche : la roue avant. Elle est oxydée à un point de non retour, je dois donc récupérer la seconde que j'avais préparée mais qui est très moche aussi !
De loin, elle fait illusion, de près c'est autre chose...
Je devrai recourir à des artifices esthétiques. Ce sera du Zebracier je pense. Compte tenu du profil particulier de ces jantes, il est hors de question de mettre de l'origine à presque 200€ quand même. Ce prix est si ridicule qu'il en est risible. On va lui faire une préparation course !
Tout cela me fait penser qu'il me faut trouver un pneu avant, c'est fastoche ça, il y en a partout et ça ne coûte que dalle !
Mercredi 29 la journée à la noix !
Un peu de soleil avec 15° cet aprèm et pas trop d'humidité (67%), je décide donc de passer la première couche de crème sur les plastiques qui sont prêts à peindre.
Malheureusement, il n'y avait pas assez de soleil, il manquait 2/3 degrés et il y avait quelques % d'humidité en trop.
La peinture a tenu mais elle avait du mal à accrocher sur les pièces et surtout, elle ne séchait pas du tout. Résultat elle a coulé comme de la flotte !
Je me suis arrêté au garde-boue arrière. Les autres pièces devront être repeintes pour unifier la teinte. Auparavant il me faudra poncer les gouttes qui se sont formées sur les bords. Finalement j'ai limité les dégâts et pas travaillé pour rien, mais c'est du travail de Charlot 😂
Jeudi 30 flotte et reflotte, ça change.
Après séchage les éléments peints hier sont effectivement moches ! Je n'ai plus qu'à arranger ça. De fait une peinture supplémentaire suffira, mais on attendra les beaux jours.
Aujourd'hui je me suis attelé à la selle. Cette selle est intéressante car c'est un premier modèle avec une poignée de levage incorporée. Pas vilaine du tout, pas de rouille apparente, une housse un peu coupée mais j'ai vu pire. Il n'empêche elle nécessite des soins car par expérience, je sais que dessous tout doit être oxydé
et dessous tout était oxydé...
Etat des lieux :
Le démontage soigné pour tenter de conserver la mousse :
La mousse quoique vieille est récupérable. Tant mieux car si les housses étaient livrées avec, depuis peu elle sont livrées "sèches" !
La housse n'est pas si moche que ça, mais sa coupure ne permettra pas de la remonter sans l'abîmer totalement.
Le dessous de la mousse, partie côté ferraille de selle
Puisqu'on parle de ferraille de selle, la voici telle que je l'imaginais : bien rouillée.
Demain préparation.
Vendredi 31 janvier, le mois se termine, tant mieux je n'ai plus de place sur la page !
La selle, traitement antirouille ce matin (à gauche) et peinture noire définitive antirouille aussi cet aprèm à droite.
Je suis couillon j'ai oublié de faire une photo après le décapage. La tôle était presque à nu.
Avec l'épaisseur de peinture posée il m'étonnerait qu'elle rouille de sitôt !
Ensuite c'est la fourche qui a eu droit à nos faveurs. D'abord dégraissage des coins et recoins là où sont fixées les biellettes de suspension notamment.
Pour rappel la voici brute de démontage :
et ce soir :
Je ne vous raconte pas le temps que ça m'a pris... Elle est prête à peindre c'est à dire faire traitement antirouille, apprêt carrosserie et peinture.
Enfin j'ai fait les baguettes qui supportent le réservoir. On peut voir dans celle du haut l'évidement permettant le passage - sur toute la longueur - des fils du feu arrière.
Les deux sont identiques et interchangeables.
Il me reste à préparer le réservoir et le cadre. Mais pour ce soir on arrête.
Et bien chers lecteurs je vous dis bonne soirée, grosses bises et on se retrouve en février...