mardi 26 novembre 2019

Novembre 2019 et si nous commencions ?





Bonjour tout le monde !

Pour celles et ceux qui ne nous connaissent pas, nous sommes une fine équipe à travailler dans cet atelier. Il y a d'abord le commis, c'est lui que vous pouvez voir en arrière plan. Fidèle compagnon à 4 pattes, il m'aide souvent et surtout m'apporte de précieux conseils. Il y a Patricia dont l'aide ponctuelle m'est indispensable et les avis judicieux. Il y a Gilles qui depuis la Seine et Marne lit ce blog attentivement et ne manque pas de relancer la machine dès qu'il sent une faiblesse... et puis il y a moi rédacteur en chef, chef d'atelier, chef mécano, directeur de "l'atelier cb 350". 
Quel plaisir de se donner du titre de chef et de directeur... 💪 pour un atelier de 6m².
Nous n'oublierons pas Alice sans qui les sites n'existeraient pas.

Pour le reste vous pouvez consulter le site perso de l'atelier cb 350 à l'adresse :


Vous y trouverez les restaurations déjà commises, vous y verrez de jolies motos (enfin je trouve) et quelques trucs divers et variés mais toujours sur le thème de la moto ancienne.
Le but étant de vous donner l'envie de commencer, poursuivre ou reprendre une restau plantée en cours de route.

Enfin pour les plus impatients voici l'adresse du blog relatant la restauration terminée du frère jumeau de celui-ci. Allez voir mais revenez vite !



Et si nous entrions dans le vif du sujet ?

Pour la petite histoire il s'agit donc de deux p50 achetés en même temps par un couple.
Ce sont les premiers modèles importés en 1967. Ils possèdent certaines caractéristiques particulières à ce début de commercialisation. Nous les verrons au fur et à mesure du remontage.

Ils sont parvenus jusqu'à nous en bon état de conservation - enfin j'ai vu pire - archi complet pour celui-ci, très incomplet pour l'autre. Bien stockés sous un appentis aéré, l'oxydation due au temps qui passe n'a fait aucun ravage. L'attestation d'assurance trouvée dans la petite boîte à outils montre qu'il fut arrêté en 1977. S'il n'a pas de totalisateur de kilomètres, son état général montre qu'il n'a pas dû beaucoup rouler. Attention, cette supposition reste à vérifier lors du démontage mécanique.

Le premier a été conservé dans sa couleur d'origine, un gris anthracite qui lui sied bien : il est chic. D'habitude, je ne m'autorise pas d'entorse à l'origine, mais là ce serait un peu idiot de faire le même. Ils ont existé en France en : bleu, rouge légèrement orangé, vert "pisseux", noir, gris anthracite. Pour lui j'ai choisi le vert "pisseux", c'est la couleur que je lui préfère, évidemment c'est moi qui l'appelle comme cela. En vrai c'est un vert pâle code RAL 6021 ou vert reseda code 6011 que je vais utiliser. Il est à noter que chez Honda en 60/70 il n'y a pas de code couleur pour les motos.
La première des choses a consisté à les immatriculer. Cela n'est pas bien difficile pour les cyclos et c'est gratuit. Simple et gratuit étonnant non ?

Muni de la carte grise on peut commencer et si tout se passe bien il devrait sortir tel que cela :


L'image est empruntée à un vendeur de véhicules classiques de Pessac près de Bordeaux. Qu'il soit remercié ici pour ce prêt d'image.



Voici nos p50 à l'arrivée. L'objet de notre attention, c'est celui qui a la selle.



On ne va pas se mentir, il y a du boulot mais sans vouloir faire le malin, j'ai vu et fait pire comme cet amigo par exemple.


Sur le prochain article, nous allons aborder le démontage.






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